Tahar Ben Jelloun

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Après des études de philosophie, Tahar Ben Jelloun part pour la France en 1971. Il se spécialise alors dans la psychiatrie sociale et écrit son premier roman, 'Harrouda'. Il fait partie des écrivains groupés autour de la revue marocaine 'Souffles', se caractérisant par leur engagement politique et culturel. Collaborateur au 'Monde', il reçoit le Prix Goncourt pour 'La nuit sacrée' en 1987. Son oeuvre est peuplée de personnages marginaux, en quête d'identité sexuelle et sociale.

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L'auberge des pauvres

Date de publication : 15/5/2000

Editeur : Seuil

Roman allégorique et baroque, parfois décousu, dont le héros, un "homme contrarié", assiste à l'effondrement de son mariage et de son pays (le Maroc). Une fable sur le racisme et un plaidoyer contre l'exclusion des déshérités. Submergé par l'ennui, un seul projet est encore capable de l'enthousiasmer : écrire la version marocaine de l'Ulysse de Joyce. A défaut, il se contente de rédiger un texte sur Naples dans le cadre d'un concours qui lui permet de gagner une invitation à séjourner dans la ville italienne. Loin des circuits touristiques, il découvre l'Auberge des pauvres, une cour des miracles sur laquelle règne une matrone qui semble incarner la mémoire des bas-fonds de la ville.

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Citations:

L'ami est-il celui qu'on peut déranger ? Oui, surtout s'il peut être utile.

Tahar Ben Jelloun

Eloge de l’amitié

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Le temps est le meilleur bâtisseur de l'amitié. Il est aussi son témoin et sa conscience. Les chemins se séparent, puis se croisent.

Tahar Ben Jelloun

Eloge de l’amitié

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Les blessures d'amitié sont inconsolables.

Tahar Ben Jelloun

Eloge de l’amitié

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«On ne peut aimer que si l'on est ivre de vie»

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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Faire l'amour est une façon de créer, d'écrire, de composer.

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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La passion est un ouragan, quelque chose de sublime qui précipite le désastre.

C'est une histoire qui se termine toujours mal.

C'est dans l'irrégularité, la clandestinité, le cambriolage que le plaisir est intense ; pas dans la préméditation.

Extrait d'une interview dans Lire - Mars 1999

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Dans une société où l'individu n'est pas reconnu, ce qui compte avant toute chose, c'est la tribu et le clan.

Tahar Ben Jelloun

Extrait d’une tribune parue dans Le Monde -10 Avril 2003 

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Dire oui à tout et à tout le monde, c'est comme si on n'existait pas.

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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La littérature ne change ni l'homme ni la société. Pour autant, l'absence de littérature rendrait l'homme encore plus infréquentable.

Extrait d'une interview dans Lire - Mars 1999

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Un écrivain n'avance jamais nu, ne se livre jamais complètement aux autres.

Tahar Ben Jelloun

Extrait d'un Entretien avec Catherine Argand - Mars 1999

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Les grands créateurs n'ont pas le monopole de la souffrance.

Chaque personne est une armoire pleine d'histoires,

il suffit d'ouvrir les tiroirs, c'est comme un chapelet qu'on égrène.

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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On est tous à la recherche d'une frontière, une ligne claire entre le rêve et le réalité.

Tahar Ben Jelloun

L'auberge des pauvres

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