Travaillons à faire reconnaître à nos peuples leur Histoire

Mon grand père qui habitait dans le Titteri avait ses akouffi, ses bêtes dormaient avec lui dans une grande salle à deux niveaux (ça ne rappelle rien?).
Le drame des amazighophones et des kabyles en particulier c'est que la majorité de leur concitoyens sont exclus de la lutte identitaire. Pourtant ils ne parlent pas l'arabe, ni le français dans leur vie de tous les jours.
Alger était à 70% berberophone, à 20 % sabirophone (berbéro arabe turc) et à 10% turcophone en 1830. Toutes les campagnes n'ont pas d'autres référents que le mode de vie des antiques igwawen.
L'absence d'intelligentsia berbère et de documents surtout écrits ou accessoirement archologiques a empêché la transmission objectivée de notre Histoire à travers les générations. Augustin (le saint) a écrit pour les occupants, Apulée de même. Ibn Khaldoun a ecrit pour l'empire arabo musulman et Tarek Ibn Ziad a conquis l'espagne pour ce même empire.
Syphax, Massinissa, Jughurta, Dihia ne nous sont connus que par nos vainqueurs. 2000 Km de côte et c'est les phéniciens qui sont venus occuper nos côtes et fonder Carthage.
Travaillons à faire reconnaître à nos peuples leur Histoire et chassons tous les irrédentismes stériles.

Mar Fév 01, 2005 http://kdanoun.free.fr/forum/viewtopic.php?t=72