Un site sur les Aures
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LES AURES un nom qui résonne comme la salve libératrice des gorges de Tighanimine qui annonça novembre 1954.
Symbole de toutes les luttes et de toutes les résistances, cette vaste région du pays au passé chargé d’histoire et au présent fait d’espoir entend participer au même titre que les autres parties du pays, au développement national dans tous ses aspects.
Les « AURES » aussi loin que l'on remonte dans l'histoire ce sont les escargotières, les cavernes et Les troglodytes, avec les traces des premiers habitants, ainsi que la numide de MASSINISSA et YOUGHOURTA, c'est MADAURE de Saint AUGUSTIN, BAGAHI DE SAINT DONAT, Baghai qui deviendra des siècles plus tard une place forte d’El Kahina ,Timagad ,Theveste, Zana, les mystérieux dolmens de Sila et l'imposant et énigmatique medracen au pied de Djebel Bouarif. L’histoires et la géographie restant ici intimement liées, les noms évoquent des lieux charges d’histoire: les fiers INDOMPTABLES NUMIDES ont fait face aux deux GRANDES puissances armées de l'époque Rome et Cartage; Romains, Phéniciens, Vandales et autres, sont venus par la force, ils sont repartis de la même manière ne laissant comme témoins de leurs occupation que des ruines.
L’islam, compris dans son aspect libérateur et de justice sociale, fut pris en charge par les même tribus AMAZIGH qui le portèrent triomphant jusqu’au coeur de l'Europe sous les ordres de TAREK. Quand les héritiers des romains débarquaient en juillet 1830 à Alger, les Aures reprennent de nouveau leur vocation naturelle de refuge et de citadelle imprenable pour les résistants et les moudjahidines et ce jusqu'en MARS 1962, BEN BOULAID, LAMOURI, LAGHROUR ABBES, CHIHANI BACHIR, ALI SOUAI et tous les autres martyrs illustres et anonymes.
La géographie, c'est ce relief tourmenté qui fait l’originalité du massif et son prolongement naturel des Nememcha et les hauts lieux DJORF GUENTIS ET TABARDGUA, paysage sauvages et majestueux à la fois chargés des forets au nord et rangés par le désert au sud les cimes enneigées de Chelia et des Djebels Mahmel et Ichmeoul, les vallées verdoyantes, leurs vergers chargés d’amandes et d'abricots de MENAA et N’gaous, notamment plus au sud, c'est M’chouneche et ses palmiers les balcons de Rouffi sur la route de Biskra en longeant l'imposant Djebel Boutaleb. Ces brèves évocations ne sauraient restituer la magie des AURES qui restent malheureusement exclus de tous les itinéraires touristiques comme restent ignorés et condamnés à la disparitions à brève échéance les poteries d ‘El KANTARA, les bijoux de Tiffelfel et tapis de Nememcha et HRAKTA. Un pan entier de l'histoire et du pays risque de sombrer dans l'oubli, victime de clichés et de préjugés faciles et simplistes.
(révolution africaine)