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Zighcult
6 novembre 2006

Origine du mot touareg et du tifinagh (alphabeth berbère)

Pour s’identifier, les Touaregs utilisent les termes : amahegh, amajegh ou amachegh, selon les régions.

La dénomination "touareg", couramment utilisée pour désigner ce peuple, viendrait du nom d’une région nommée Targa, située au Fezzan en Libye.

Cette explication semble etre mitigée et recente.Il parait c’est d’origine arabe pour designer les brigands. Dans tous les cas moi je prefere le mot tamasheq qui ne pretent a aucune confusion et qui est compris de toutes les communautés.Vous demanderez a un tamasheq dans un passé recent (avant le contact avec le monde extérieur : exode) le sens de touareg il ne vous le dira pas comme en rapport avec Targa. Alors choisissez plus le mot "tamasheq,et ses semblables linguistiques" en lieu et place de touareg

source

(NDLR zighcult: un jour j'ai vu une réponse à cela qui disait: il y a peu de gens qui si l'on utilise: tamasheq ou ses semblables linguistiques, comprendront qu'il s'agit du peuple "touareg", qu'est-ce que l'on veut actuellement? être connus et reconnus par la plupart des habitants du monde ou exiger l'acceptation et la reconnaissance d'un terme à la place d'un autre? et passer inapperçus aux yeux de la majorité des moteurs de recherche!)

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La langue touarègue est une composante du berbère. L’aire d’extension du berbère est très vaste : Afrique du nord (Algérie, Maroc, Libye, Tunisie), Égypte (oasis de Siwa) et plus au sud au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso.

Pour M. Cohen, le berbère appartient à la famille linguistique chamito-sémitique comprenant le sémitique, l’égyptien, le libyco-berbère et le couchitique qui se sont répandus sous leur forme moderne en Arabie et dans toute l’Afrique septentrionale.

Pour A. Basset, le berbère serait une langue autochtone avec toutes les réserves qu’implique ce terme car beaucoup de mots sont d’origine inconnue. H. Lhote constate que la deuxième hypothèse cadre mieux avec les données actuelles. Celles-ci font voir que les populations libyennes et même pré-libyennes étaient implantées très anciennement en Afrique septentrionale.

En général, on présente la langue berbère comme un ensemble de dialectes : le touareg, le kabyle, le tamazight, le rifain, le chleuh, le chaoui, le mozabite, etc.

Les linguistes considèrent toutefois le touareg comme une langue plutôt que comme un dialecte. Ils fondent cette distinction sur le critère d’inter-compréhension. En effet, la proportion élevée de mots d’origine arabe dans le berbère du nord, la pureté du touareg, et le contexte géopolitique extrêmement différent entre le touareg et le berbère du nord, rendent l’inter-compréhension très difficile.

"Les Touaregs", précise A. Basset, "forment un monde à part, séparés des autres berbérophones par leur genre de vie, leur constitution sociale et les distances désertiques." Cependant, si l’on se tient à des critères purement linguistiques, on relève un fond lexical commun et un fonctionnement linguistique identique.

On s’accorde généralement à considérer le touareg comme la variante la mieux préservée et la plus riche du berbère.

source

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Sur l’ensemble du domaine berbère, seuls les Touaregs ont préservé un alphabet : le Tifinagh , dérivé de l’antique écriture berbère en usage dans toute l’Afrique du Nord et le Sahara (stèles, gravures rupestres...).

De forme géométrique (points, cercles, traits), il est essentiellement consonantique et les voyelles ne sont transcrites par un point qu’en fin de mots. Dans l’alphabet d’origine, l’inventaire des graphèmes vocaliques se réduit à un caractère "a".

Actuellement, l’orientation de l’écriture est de bas en haut ou de gauche à droite. Le sens de la lecture est déterminé par l’orientation de certaines lettres m (m) et D (d).

Le caractère non officiel que revêt la transmission de l’écriture tifinagh lui confère un aspect énigmatique et donne une grande liberté aux utilisateurs. Son apprentissage et son enseignement se font malheureusement encore en dehors de toute institution (écoles, institut de langues, édition).

Les pays où vivent les berbères préfèrent ignorer cet alphabet quand ils ne l’ont pas tout simplement interdit.

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