dimanche 19 novembre 2006
24 heures chez les nomades
A peine la pluie a-t-elle cessé de tomber que Aghali Sabiou soulève le pan ouest de la tente baissée et se précipite dehors. Il scrute le ciel encore chargé de nuages et se tourne vers moi, les yeux scintillant de joie : " Dieu merci, soupire-t-il. Cette pluie est la meilleure de toutes celles qui sont tombées cette année ". Puis, il ajoute, comme pour revenir à notre entretien commencé un peu plus tôt : " tu vois, nous les nomades, nous sommes plus dépendants du ciel que de l’Etat. S’il pleut nous sommes heureux toute... [Lire la suite]