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Zighcult
22 mai 2007

Le huitième mort de Tibhirine

Le huitième mort de Tibhirine I http://8e-mort-tibhirine.blogspot.com I 

Communiqué de presse 

Cette annonce est envoyée par: huitieme.mort.tibhirine@neuf.fr

Le Huitième mort de Tibhirine : « qui tue la presse ? »

Un livre contre la lâcheté et la désinformation

Le Huitième mort de Tibhirine,

par Rina Sherman
Préface d'Antoine Sfeir

TATAMIS, 2007

Ce livre est à la fois bouleversant et terrifiant. Il pointe du doigt l'effet mortel des campagnes de désinformation ayant eu cours durant la période des attentats en Algérie. Quand les intégristes assassinaient et que des journalistes français préféraient se demander "qui tue qui ?". Ceux-là accusaient le moindre journaliste indépendant enquêtant sur ces réseaux intégristes — comme Didier Contant sur l'affaire des moines de Tibhirine — d'être vendu aux services secrets algériens. Il en est mort.

Et Rina Sherman, sa compagne, ne leur a jamais pardonné.

Assassinat ou suicide ? C'est la question posée par ce livre. Il n'y répond pas. Chacun en tirera son intime conviction.

Son principal intérêt réside moins dans la réponse à ce mystère que dans le récit presque romanesque de ce drame : la mort d'un homme, victime de la calomnie et d'un système où la rumeur tue la presse.

Magnifiquement écrit et très émouvant, c'est un objet hybride : entre le journal d'une amante qui vient de perdre l'homme qu'elle aime et le journal d'enquête d'une anthropologue qui ne peut se résoudre au mystère de cette mort.

Il faut le lire pour se remémorer le degré de mauvaise foi de certains journalistes sur l'affaire algérienne. Encore aujourd'hui, le moindre journaliste indépendant travaillant sur l'intégrisme est victime de cabales, d'accusations d'"islamophobie", de rumeurs qui rappellent cette époque de façon glaçante. Une vraie leçon : d'amour et de déontologie.

Caroline Fourest
-

sources:

http://carolinefourest.canalblog.com

http://www.prochoix.org/cgi/blog/index.php/2007/02/20/1197-le-huitieme-mort-de-tibhirine-un-livre-contre-la-lachete-et-la-desinformation

http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&filtre=0&numpageA=1&id=4629


DOCUMENTS:

Le huitième mort de Tibhirine

Rina Sherman

Préfacé d’Antoine Sfeir
« Devant ce travail colossal, minutieux, on ne peut que s'incliner… »

15 février 2004. Didier Contant, journaliste indépendant, est victime d'une chute mortelle depuis le balcon d'un immeuble parisien. La police conclut hâtivement à un suicide. Pourtant des interrogations subsistent. Au moment de sa mort, celui qui fut rédacteur en chef de l'agence Gamma, était harcelé par des confrères qui faisaient tout pour torpiller sa dernière enquête sur l'assassinat en 1996 des sept moines trappistes de Tibhirine. Ils l'accusaient de travailler pour les services secrets algériens et français, le discréditaient auprès du journal qui devait publier son enquête. Profondément atteint dans sa réputation et son honneur, Didier Contant ne supporte pas la calomnie et meurt dans des circonstances troublantes. Un seul journaliste posera la question de la responsabilité de ses confrères de Canal + dans sa mort : Jean-François Kahn dans l'hebdomadaire Marianne. Ce dernier sera condamné une première fois pour diffamation. Il vient de gagner le procès en appel qui établit un lien direct entre les agissements de ces journalistes de Canal + et la mort de Didier Contant. La compagne de ce dernier raconte dans Le huitième mort de Tibhirine, l'irresponsable et abject comportement de ceux qui voulurent détruire Didier Contant et qui réussirent au-delà de ce qu'ils pouvaient imaginer. Il s'agit d'un témoignage poignant. Le cri d'une femme qui n'accepte pas la version officielle, qui se bat pour la mémoire de celui qu'elle aimait et qui entend faire éclater la vérité.


Trois questions à Rina Sherman, auteur du livre Le Huitième Mort de Tibhirine :

Pourquoi avoir voulu écrire ce livre ?

Pour répondre à l’éthique qui consiste à respecter l’identité et la dignité de l’autre, quel qu’il soit, respect qui entend la liberté d’expression et le droit à la justice de toute personne comme un des droits fondamentaux de l’être humain.


N'avez-vous pas peur qu'on prenne votre livre comme une sorte de règlement de compte ?

Il y a mort d’homme. La brigade n’a pas voulu enquêter en profondeur. La magistrature n’a pas voulu poursuivre l’enquête. Les journalistes n’ont pas voulu en parler. Les avocats ont fait corps autour de leurs confrères. Faire sortir la vérité et demander que justice soit faite sont des exigences auxquelles tout être humain a droit.

L'histoire que vous racontez est bouleversante. Il vous a fallu beaucoup de courage pour l'écrire ?

Pour ne pas s’égarer, voire se laisser sombrer dans l’abîme, il faut pouvoir se regarder en face en toutes circonstances ; cela ne demande pas du courage, mais constitue l’essentiel d’un être d’esprit.

Autre document (pdf)


Commander : http://www.tatamis.fr/sites/journalisme/page/page.php/id/111235/l/Se%20procurer

Rina Sherman est également disponible pour des rencontres avec le public autour de ce livre et les questions qu’il évoquent. contacts

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