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Zighcult
30 décembre 2003

2003 mouvement culturel amazigh

Marche du 20 avril à Paris

Paris aux couleurs de Tamazgha                               

5000 personnes ont défilé le 20 avril à Paris pour marquer 23eme anniversaire du Printemps Berbère. Le 20 avril 1980 est date à laquelle un tournant décisif a marqué le mouvement amazigh.

Si les organisateurs de la marche du 20 avril 2003 à Paris ont suggéré comme seul mot d’ordre "la libération des détenus du mouvement citoyen en Kabylie", les manifestants sont venus surtout pour marquer le Printemps berbère et dénoncer les politiques répressives qu’imposent les Etats installés en Afrique du Nord pour Imazighen. Il est bien évident que la libération des détenus du mouvement kabyle doit se faire immédiatement et sans conditions. Et tous les manifestants ont demandé, entre autre, la libération des détenus politiques de Kabylie.

Pour Yidir, venu de l’Essonne, "le 20 avril est une date symbolique pour tous les Berbères. Chacun, là où il est, doit marquer cette date. Et nous, à Paris, nous devons être des milliers dans les rues afin de rappeler que nous sommes toujours là et que le combat pour Tamazight continue !". Yidir est satisfait que la marche a été appelée par l’ensemble des associations mais il regrette qu’il n’y ait pas plus de monde.

Les organisateurs déconnectés de la réalité !

Les organisateurs, ou du moins certains parmi eux, semblent vouloir donner une connotation algérianiste à la marche. Ce qui nous permet de le penser c’est la présence d’un drapeau algérien, tout seul, en tête de la marche. Il a été télescopé sur le camion qui a pris la tête de la manifestation. Il est évident que le choix n’est pas arbitraire. A 14H30, alors que plusieurs manifestants mécontents de l’absence du drapeau amazigh n’ont cessé, depuis le début, de faire connaître leur mécontentement auprès des organisateurs qui ont fini de rajouter un drapeau amazigh aux côtés du drapeau algérien. Dans la foule, excepté un ou deux drapeaux algériens, tous les autres drapeaux étaient aux couleurs amazighes. Ceux qui ont été le plus choqués par le drapeaux algérien, ce sont les Imazighen du Souss, de Goulmima, de Tunisie, les Touaregs,... venus pour marquer cette date symbolique pour l’ensemble des Imazighen.

Il est vrai qu’une marche pour marquer une date aussi symbolique que "Tafsut Imazighen" doit être organisée par celles et ceux qui assument pleinement leur amazighité sans aucun complexe envers les idéologies colonisatrices en Afrique du Nord et les Etats qui les portent !

Arrivés à la Place de la République, les manifestants on eu droit à la lecture de plusieurs déclarations et interventions de représentations de certaines des organisations et associations ayant appelé à la marche avant de se disperser vers 18H00.

20 avril 1980 ou la naissance du Mouvement culturel berbère.

Il faut rappeler que le 20 avril 1980 est un véritable tournant du mouvement amazigh en Kabylie dont les échos ont gagné l’ensemble de l’Afrique du Nord. A partir de cette date, la revendication amazighe est sortie dans la rue et est portée par l’ensemble du peuple kabyle.
En effet, le 10 mars 1980, Mouloud Mammeri, a été empêché de donner une conférence, prévue à l’Université de Tizi-Ouzou, sur la "La poésie kabyle ancienne". La communauté universitaire a alors exprimé son mécontentement et a entrepris un certain nombre de démarches (pétitions, lettres aux autorités algériennes, manifestations,...) pour revendiquer la liberté culturelle et exiger la reconnaissance de la dimension amazighe en Algérie. Un bras de force s’est alors engagé entre la communauté universitaire de Kabylie et les autorités algériennes. Ces dernières ne voulaient rien lâcher et ont affiché plutôt une position de mépris envers envers la communauté universitaire de Tizi-Ouzou et la Kabylie de manière générale.

C’est ainsi que dans la nuit du 19 au 20 avril, les forces armées algériennes ont pénétré dans l’enceinte universitaire pour libérer les lieux occupés par les étudiants, enseignants et travailleurs. L’opération s’est soldée par plusieurs blessés et arrestations.

cet acte n’a fait que soulever la colère de l’ensemble de la Kabylie. Ainsi plusieurs manifestations causant des dégâts importants ont eu lieu à travers tout le pays kabyle. C’est à partir de cette date que la revendication amazighe est portée sur la place publique.

Ce printemps a vu la naissance du Mouvement culturel berbère (MCB) organisé autour de l’Université de Tizi-Ouzou et qui a porté le combat amazigh en Kabylie. La date du 20 avril est commémorée tous les ans.

Le MCB a été une véritable force d’opposition au pouvoir algérien et et il pouvait vraiment aller loin. mais en 1989, le RCD est venu le fragiliser en voulant sa mort qu’ils ont publiquement annoncée à l’issue des assises qui ont donné naissance au RCD. C’était là l’autre tournant du mouvement amazigh en Kabylie ; un tournant qui permis au pouvoir algérien et ses services de fragiliser et de diviser gravement le Mouvement culturel berbère.

Ufrin.


Le 1er Mai à Marrakech sous les couleurs de Tamazgha

Environ deux milles personnes ont manifesté leur "soutien total et indéfectible à leurs frères amazighs de Kabylie" et leur attachement à la cause amazighe et à la démocratie.

photos:


Terre et Liberté

Journée de solidarité

La journée de solidarité "Terre et Liberté" organisée par le CSIA, le CSPCL et Tamazgha a été très satisfaisante. En effet, plusieurs centaines de personnes sont venues visiter les différents sites de l’activité. Des échanges très intéressants ont eu lieu lors de cette journée.

Pour clôturer l’événement, le public a eu droit à un concert de musique latino-américaine et kabyle avec, respectivement, le groupe Bato Loco et Ali.
Ci-après un reportage-photo du concert de musique.


Journée berbère à Paris

le 12 novembre 2003

Accueillie par la Mairie du XIVe arrondissement de Paris, à la salle des fêtes, Tamazgha a animé toute une journée d’activités autour de divers ateliers destinés principalement aux enfants du XIVe.

Parmi les activités : le conte, la danse, la musique, motifs berbères et langue et civilisation berbères.

La réussite de la journée dont ont bénéficié près de 300 enfants, Tamazgha la doit d’abord aux animateurs des différents ateliers à savoir Dalila Zerkoune, Ali Koulougli, Djafer Chibani et Fariza Slamani. Le Maire du XIVe a tenu par sa présence à cette journée à féléciter les organisateurs ainsi que les animateurs de cette journée.
La soirée était consacrée à un spectacle de danses berbères et de musiques latino-américaine et kabyle.


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