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Zighcult
21 janvier 2008

Les contes et légendes d'El Kantara (et autres textes sur ce lieu)

El KANTARA: Oasis située dans la région de Biskra, dans le sud ouest des Aures, El Kantara était un centre urbain du temps des romains. Site national classé, d'après la légende, El Kantara a été ouvert par le talon d'Achille.
Cette région à l'originalité humaine incontestable, est le pays Chaouia, société traditionnelle Berbère qui a conservé sa langue, ses coutumes et son habitat en terrasses.
Cette spécificité est due en partie à ce que l'Aures a été longtemps un monde fermé protégé par ses hautes murailles et ses vallées peu ouvertes.

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el_kantara

Illustration inspirée d'un tableau du XIX ème siècle

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LA LEGENDE D EL KANTARA
D APRES E.PERRET (1886)

Napoleon III FIT halte a el kantara en juin 1885 le repas termine .le souverain demeuraient pensif et son regard se pardait
dans le fabuleux décor qui se deroulaits a ses pieds .

L'un des chefs arabes réunis autour de lui le caïd des ouled ali ben saber demanda a sa majesté la permission de lui raconter la légende d'el kantara, il fit le récit suivant fidèlement par l'interprète avec toute sa saveur orientale.

A l'époque ou les cohortes victorieuses des musulmanes précédées par la mêmes anges noirs(1) armes de glaives de feu qui avaient chasse Adam et Eve du paradis terrestre quittaient le désert par marchera la conquête du tell(2) un guerrier grièvement blessé fut laissé par les djawads(3) aux pieds des rochers d'el kantar sous la garde d'un ange noir, le soldat fut bientôt dévoré par la soit. il se tourna vers la montagne étendit son bras armé de l'épée infernale dont la lame s'allongera jusqu'au sommet de la montagne et la trancha violemment sur deux lignes parallèles l 'eau captive de l autre coté de la montagne se précipita a travers la gorge qui veniat d'être fuite(4) l 'ange alors plongea dans l eaux limpide sa main qui se creusa comme un vase profond : le guerrier étancha sa soif et s'endormait profondément.

Quand il s'éveille il se tourna vers l'ange et lui dit "j'ai faim" "l'esclave du dieu très haut nivela la terre d 'un coup de son épée de feu et par la volonté de dieu l'oasis d'el kantara surgit, avec ses dattiers ses pêchers, ses abricotiers ses figuiers, ses vignes. les palmiers qui se dresse le plus près du blesse se pencha vers lui et il put en allongeant le bras cueillir des dattes dorées(5) ; c'est ainsi que dieux pourvut aux besoins d'un défenseur de la foi le guerrier rétablit convertis a la croyance de Mahomet les berbères de contrée avec les quels il s allia et sa propriété peupla l'oasis(6) "quand a l'ange noirs, dieu le rappela a lui, il dort dans un coin inconnu de l'oasis, et il ne se réveillera que lorsque la foi en danger exigera la fermeture du col d'el kantara(7)"

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1- le coran parle d’ange qui regardent l’enferprotegent les crants assistant les mudjahidines dans leur lutte contre
les infideles
2- lors de l expedition d’okba –ben nafaa au VII eme sicle
3- les chefs nobles
4- les eaux de l oued –fedhala et l ‘oued el hai “le fleuve de vie”
5- L oasis compterait aujourd hui pres de 100.000 palmiers
6- Les kantari son fiers de leur origines arabes ….
7- Comme si le danger venait du nord ce site remarquable a ete surnomme foum es_sahra la bouche du desert FROMENTIN L APPELAIT
LA PORTE D OR

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Histoire et littérature:

El Kantara est ville pleine d'histoire c'est un mélange de plusieurs civilisations berbères, romaines et arabo-musulmane.
El Kantara était connu à l'époque romaine sous le nom de Calceus Hercules " talon d'hercule " faisant référence à légende d'hercule.
Grace au pont romain et à ces ruines (eskhoum " ad duo flumina)

Eugène FROMENTIN écrivait sur El Kantara : " El-Kantara le pont garde le défilé et pour ainsi dire l'unique porte par ou l'on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara .Ce passage est une déchirure étroite , qu'on dirait faite de main d'homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents d'élévation. Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez , par une pente rapide, sur un charmant village, arrosé par un profond cours d'eau et perdu dans une foret de plusieurs milliers de palmiers. Vous êtes dans le Sahara.
Au delà s'élève une double rangée de collines dorées, derniers mouvements du sol, qui, douze lieues plus loin, vont expirer dans la plaine immense et plate du petit désert d'Angad , premier essai du grand désert. Grâce à cette situation particulière, EL KANTARA , qui est, sur cette ligne, le premier des villages sahariens, se trouve avoir ce rare privilège d'etre un peu protégé par sa foret contre les vents du désert, et de l'être tout à fait contre ceux du nord par le haut rempart de rochers auquel il est adossé.
Aussi, est ce une croyance établie chez les arabes que la montagne arrête à son sommet tous les nuages du Tell, que la pluie vient y mourir, et que l'hiver ne dépasse pas ce pont merveilleux, qui sépare ainsi deux saisons, l'hiver et l'été, deux pays, le Tell et le Sahara, et ils en donnent pour preuve que, d'un coté la montagne est noire et couleur de pluie, et de l'autre, rose et couleur de beau temps. "
 

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« A EL-KANTARA, où je m'attarderais deux jours, le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d'abeilles ; les eaux abreuvaient les champs d'orge ; et rien ne se pouvait imaginer de plus clair que ces floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir n'a rien que de souriant et de pur ». André Gide....1897

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Historiques :

      EL-KANTARA n'est pas réputée seulement par ses paysages mais aussi par son histoire qui est un mélange de plusieurs civilisations : berbères, romaines et arabo-musulmanes.
     A l'époque romaine, elle était un centre urbain connu sous le nom de CALCEUS HERCULIS. Les historiens affirment que c'étaient les Romains qui avaient ouvert un passage à travers les montagnes et avaient bâti le fameux pont pour faciliter les déplacements des personnes et des marchandises. En 1862, sous le règne de Napoléon III, le pont sera complètement remanié et dénaturé par le génie militaire français.
     Des études ont démontré que les habitants d'EL-KANTARA sont d'origine berbère car de nombreuses appellations qui s'y trouvent le confirment. Par exemple : « Oued Aghroum » qui veut dire « La rivière de la galette » qui symbolise  que l'oued est une source de subsistance et de vie.
      Quant aux Arabes, ils se sont implantés dans cette région sous forme de tribus au 7ème siècle à l'époque des conquêtes islamiques sous le commandement du glorieux conquérant  Tarek Ben Ziyad. En  1048, le nombre d'Arabe  s'est accru après l'invasion des tribus des Béni Hillal et des Béni Soleïm qui venaient de la Haute- Egypte et se dirigeaient vers la Kalaa  des Beni Hamad pendant l'ère des Fatimides.

Les légendes des gorges

     Nombreuses sont les légendes qui racontent les raisons de la présence de l'étroite déchirure au milieu de la gigantesque muraille de rochers ( Les gorges ). D'après une légende romaine, cette brèche était l'œuvre d'un coup de talon ( CALCEUS ) d' Hercule ( HERCULIS ).
     Une autre légende mais cette fois arabe qui dit que c'était l'épée ( Dhou El Fikar ) ALI Ibnou Abi Taleb (QDSSL) qui a tranché la montagne en deux..

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Les sources millénaires d’El Kantara mal exploitées

Amdoune n Seddouk

Les notables de ces villages ont demandé il y a plus de 6 ans à la municipalité, le changement de l’ancienne conduite par une autre qui sera déviée loin des habitations, afin d’éviter d’autres fraudes.

Les sources d’El Manfouka et d’El Moumadha sont millénaires, leur eau minérale est d’une grande saveur et sort des entrailles de la montagne d’Achtoug au lieu dit El Kantara. Elle a été repérée par les colons français pendant la colonisation qui l’ont canalisé jusqu’à la ville de Seddouk. Les différentes assemblées populaires communales qui se sont succédé à la tête de la municipalité, n’ont pas jugé utile d’exploiter le maximum de ces ressources hydriques, ce qui fait qu’aujourd’hui elle suffit juste à alimenter en quantités suffisantes le village le plus proche, Seddouk Ouffella, au détriment des trois autres villages, parmi les quatre formant Amdoune n’Seddouk, lesquels ne recevant que des lests et pour lesquels le déficit est compensé par l’eau fade, tirée de l’oued Soummam à Takriets, pompée à plus de 600 m d’altitude, ce qui engendre constamment des pannes et des dépenses faramineuses à la municipalité. L’amenuisement du débit alimentant les trois villages serait dû selon certains, au piratage de la conduite principale par des branchements sauvages et non autorisés. Les notables de ces villages ont demandé il y a plus de 6 ans à la municipalité, le changement de l’ancienne conduite par une autre qui sera déviée loin des habitations, afin d’éviter d’autres fraudes. Ironie du sort, à ce jour, le changement de cette conduite en question n’est pas encore réalisé et les gens se demandent où se situe vraiment le blocage dudit projet. S’agissant des capacités hydriques de ces deux sources, une légende datant du temps de la colonisation laisse supposer que l’endroit regorge d’eau. En effet, un Français explorant la grotte féerique d’Achtoug située non loin des deux sources, a déclaré qu’il aurait entendu au fin fond de cette grotte un bruissement d’eau s’écoulant s’apparentant à au bruit d’un ruisseau sous terre. Cette affirmation a été confirmée récemment par un ingénieur en hydraulique venu inspecter les lieux sur demande d’un investisseur projetant l’implantation d’une usine de mise en bouteilles de l’eau minérale. Cet ingénieur a déclaré en substance qu’un forage de 100 m pourrait alimenter comme à l’ancien temps et avec des quantités suffisantes, les quatre villages d’Amdoune n’Seddouk. En attendant, les deux villages qui souffrent vraiment du manque d’eau, ont tenté tant bien que mal de solutionner le problème à leur dépens. Tibouamouchine a réalisé deux forages, qui lui ont coûté la somme faramineuse de deux millions de dinars. Ces deux forages, au bout de deux ans, ont vu leurs débits s’amenuiser comme peau de chagrin et ne donnent plus que d’infimes filets d’eau. Seddouk Ouadda, quant à lui, a réalisé un grand bassin rassemblant de grosses quantités d’eau qui peuvent lui suffire largement, mais manque de moyens pour achever le projet de la construction d’un château d’eau qui coûter a les yeux de la tête à la population, laquelle est déjà habituée à chaque fois, à mettre la main à la poche pour de grands projets similaires comme l’assainissement des eaux usées du village et l’alimentation des foyers en eau potable, financés par les caisses du village. Pour ce faire, les citoyens ne pouvant supporter l’eau fade de l’oued Soummam, auquel ils ne sont pas habitués sont soumis à des corvées en utilisant toues sortes de moyens de transport (voitures, mulets, brouettes ou location collective de tracteurs) pours’alimenter en cette eau du terroir qui leur est chère et qu’ils ramènent de la fontaine située juste en-dessous des deux sources, laquelle est alimentée de leur surplus.

L. Beddar

paru dans la depeche de Kabylie du 30/08/2007

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la Porte Imaginaire

Cette porte-là, nous l’avons bien franchie et elle n’était pas imaginaire ou fictive mais elle était bien réelle, c’est la porte du Sahara. Nous n’avions pas eu à la pousser pour y pénétrer, car la nature s’en est bien chargée, ou bien Hercule, selon la légende romaine, qui, d’un coup de pied ferme, fit creuser un passage dans une roche, ou encore selon d’autres croyances c’est le sabre à double lame de Sid Ali qui trancha d’un seul coup la montagne en deux parties distinctes. Si les légendes divergent, la porte, elle, existe, et elle a été baptisée El Kantara, en référence au pont romain érigé pour permettre aux légions et autres passants de faire le voyage du Tell vers le Sahara, des montagnes aux dunes, du froid à la chaleur. Ce bel «édifice» est toujours là pour témoigner de 19 siècles d’histoire. A mi-chemin entre la chaîne enneigée des Aurès et les oasis généreuses du royaume des Zibans, El Kantara constitue un lien inaliénable et indéfectible entre le Nord et le Sud. Ce lien est perceptible à vue d’œil à travers les gorges ciselées au milieu, constituant un passage entre deux montagnes, ouvrant la voie à l’échange, au brassage et à la différence. Entre deux paysages, deux formations géologiques que sont le Tell et le Sud, se font face. Tel un arbitre dans un duel, les gorges d’El Kantara sont au milieu de deux climats. Tout dépend de la où vous vous mettez et de là où se dirige votre regard, tantôt vous avez le sud qui vous lance des pics de chaleur venant d’un décor saharien aux couleurs ocre et orange, et tantôt voilà que le mont des Aurès soufflant tel Eole des vents de fraîcheur et miroitant le tapis verdoyant du printemps. C’est à travers ce passage que les colons français ont tracé une voie ferrée venant de Batna et atteignant les gorges d’El Kantara pour enfin accéder à la fastueuse reine des Zibans, Biskra. Dans son ouvrage Au pays des Palmiers, Biskra, édité en 1897, l’auteur, Felix Hautfort rapporte ceci: «On conte que les conquérants (colonisateurs) s’arrêtèrent aux gorges d’El Kantara et que, muets d’admiration devant le panorama du désert, ils écoutèrent, tête nue, l’hymne national; pour la première fois, les musiques jetaient à la plaine sans échos». Nul étonnement à cette réaction, car tout visiteur se doit ou se voit avoir cet instant, ce moment, ou ce silence admiratif et contemplatif face à une merveille que la nature a façonné au plus grand plaisir du regard. El Kantara était nommé par les romains «le Calceus Herculis» en référence au coup de pied d’Hercule, ils y installèrent un poste militaire et ce fut un des quatre ponts que Rome a construit au monde avec ceux d’Espagne, d’Italie et du Danube. D’autres conquérants s’y sont attardés, comme les Béni-Hillel et les Turcs. Sous Napoléon III, les Français crurent à leur mainmise éternelle sur l’Algérie, ils gravèrent ainsi, en signe de victoire, leurs noms sur les murailles du pont lors de sa restauration. Mais l’histoire a bien voulu rendre à César ce qui lui appartient, et rendit aux Kantris leur pont traversant El Oued El Hai sur 1 097 mètres, ainsi que leur terre, leur pays. Outre le pont d’El Kantara, les Romains ont légué à la région un riche héritage archéologique préservé depuis des siècles grâce aux Kantris. El Hachemi Cherhabi est par excellence le gardien du temple, tenant plus que tout à montrer fièrement au monde la beauté de sa région et la richesse de son histoire. En parfait amoureux, Si El Hachemi se propose d’être le guide expert qui nous entraîna dans l’antre de sa bien aimée El Kantara et de son village El Dhahraoui baptisé Village rouge en rapport avec la couleur de ses murs.

Ecrit par : nemphamo mardi 19 juin 2007 à 14:38

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un blog à consulter sur les aures:
http://membres.lycos.fr/zalatoo/index.html

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