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Zighcult
15 octobre 2006

Pêche en kabylie et en Algérie

Moderniser la pêche en Kabylie

La côte de la wilaya de Tizi-ouzou, la plus peuplée de Kabylie, recèle un potentiel halieutique estimé à 26.000 tonnes, dont 12.000 tonnes de poissons bleus et 14.000 tonnes de poissons blancs, selon les estimations fournies par le navire océanographe espagnol « Vesconde dé Eza » en février et mars 2003 ayant effectué la dernière étude sur les espèces marines vivant dans les eaux algériennes.

C’est ce qu’a indiqué le président de la chambre de la pêche lors d’un point de presse qu’il a tenu hier. Plusieurs opérations d’évaluation, ayant été menées par différents organismes étrangers, ont révélé la présence d’énormes potentialités halieutiques que regorgent nos zones côtières. La première opération d’évaluation menée par la FAO (organisation mondiale de l’alimentation) en 1974, sur les ressources pélagiques (poissons bleus) a révélé la présence de 80.000 tonnes sur une étendue marine nationale de 380.000 ha.

En 1979, La société norvégienne BERGN a estimé les potentialités de la même espèce sur la même étendue à 120.000 tonnes. La campagne française « Thalassa » effectuée en 1982 a révélé la présence de 160.000 tonnes de poissons bleus et blancs, dont 80% est composé de la deuxième espèce. La forte croissance des ressources halieutiques en Algérie ne peut que traduire la très faible exploitation de nos côtes. D’ailleurs, les chiffres officiels avancés par la FAO en 2004 ont indiqué que le citoyen algérien est loin d’atteindre la moyenne mondiale en consommation des produits de mer, cela représente moins de 4 kg/personne/an.

Les infrastructures portuaires opérationnelles de la wilaya sont celle d’Azeffoun, d’une capacité d’accueil de 5 chalutiers, 15 sardiniers et 30 petits métiers alors que celle de Tigzirt, en cours de construction, devra accueillir, dès son achèvement, 02 chalutiers, 05 sardiniers et 24 petits métiers. La pêche en Kabylie gagnerait en efficacité avec des moyens modernes.

Synthèse de Ahlem
D’après La Dépêche de Kabylie

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Ports de pêche

La gestion des ports de pêche pose toujours problème. La création, en septembre 2003, sous l’égide de Sogeports, des entités de gestion de ces ports (EGPP) n’a réglé en rien les insuffisances enregistrées. Le constat est amer. Les investissements à l’intérieur des enceintes portuaires demeurent quasi impossibles. « De nombreux problèmes de gestion et d’organisation sont posés dans les ports de pêche et que vivent âprement les différents opérateurs et intervenants économiques et sociaux », a reconnu le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques dans son intervention à l’occasion de l’ouverture de la journée d’étude sur les ports de pêche. Une journée organisée, hier, à Alger pour évaluer l’expérience des EGPP.

El Watan

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Développement de la pêche continentale

Smaïl Mimoune, ministre de la pêche et des ressources halieutiques, accompagné de M. Mohamed Ouchène, wali de Tipasa, se sont déplacés ce jeudi 15 juin 2006 au barrage de Boukerdane pour lancer l’opération de repeuplement des lacs et barrages du territoire national. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la pêche continentale afin d’intéresser les citoyens éloignés de la côte méditerranéenne à consommer différentes variétés de poisson d’eau douce, telle la carpe, royale ou argentée, dont la valeur nutritive n’est plus à démontrer.

C’est aussi un moyen efficient qui permet d’encourager le tourisme écologique tout en développant la pêche continentale et par la même occasion, stimuler les citoyens à fréquenter ces sites somptueux où les plans d’eau et la montagne appellent au repos et à la quiétude. Favoriser la pêche continentale, c’est aussi créer des emplois tout en  initiant des habitudes alimentaires et surtout, découvrir ces espaces encore à l’état sauvage et méconnus du public.
Concernant cette opération de repeuplement, il est à noter que plus de 6 400 000 alevins seront lâchés dans les barrages dont 200 000 entre carpes argentées et carpes grande bouche dans les eaux du barrage de Boukerdane. Depuis 1997, il y a lieu de signaler  qu’il y a eu plusieurs opérations de lachers de poissons d’eau douce, notamment le mulet, le sandre, le barbeau et, bien entendu, la carpe royale et la  carpe  argentée. Nous avons eu l'opportunité d’admirer de très beaux spécimens de carpe royale et argentée lors de la visite du ministre de la Pêche et des ressources halieutiques .
Ces poissons, riches en protéines, atteignent parfois 15 kg et se vendent 150 DA pièce.
C’est dire que le coût est à la portée du citoyen. Le poisson  d’eau  douce nécessite, bien sûr, une marinade pour supprimer la viscosité de l’espèce tout en l’aromatisant avec des herbes. Au premier semestre 2006, les statistiques en matière de pêche  continentale sont encourageantes. En effet, plus de 4 075 kg de poisson  ont  été pêchés dans le barrage de Boukerdane par un seul concessionnaire qui  dispose d’une barque à moteur et des filets. Parmi les poissons  pêchés, se trouvent l’anguille, le mulet, le barbeau, la carpe argentée et la carpe royale. Par ailleurs, il est prévu sur le site même du barrage la construction d’un centre de pêche qui comprendra une bloc  administratif, une chambre froide d’une capacité de 90m3, une fabrique de glace et un débarcadère.
M Smaïl Mimoun à annoncé, d’autre part, que le barrage de Boukerdene va bénéficier très prochainement d’une écloserie d’alevins, ce qui permettra à l’Algérie de ne plus importer de larves de poisson.
Le ministre a fait état, par la même circonstance, de l’existence d’élevages de daurade et de loup de mer dans la région de Bou-Ismaïl (Tipasa) et de bassins de conchyliculture (élevage de moules et d’huîtres) à Aïn Tagourait, en partenariat avec les Espagnols. A signaler que le plan d’eau du barrage de Boukerdane a bénéficié dernièrement de toute l’attention du wali de Tipasa pour faire de ce lieu un espace de convivialité pour les familles en consacrant une enveloppe financière qui permettra la création d’aires de repos et de jeux pour enfants ainsi que la plantation d’arbres, l’aménagement d’espaces verts pour briser la monotonie ainsi que l’ouverture d’une piste et d’un parking pour véhicules.
Il va sans dire que le site de  Boukerdene, qui a déjà servi de lieu de compétition aux Championnats arabes d’aviron, aura l’honneur d’abriter la même discipline lors des Jeux africains qui auront lieu en 2007 à Alger.
Gageons que ce site aura, dans un proche avenir, tous les atouts pour le développement d’un tourisme écologique.


19-06-2006
Mohamed El Ouahed
La Nouvelle République

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Pêche et aquaculture: Une richesse sous-exploitée

Selon le ministère de la Pêche et de l’Aquaculture, l’Algérien consomme 5,2 kg de poisson par an et par habitant. Une augmentation notable a été enregistrée par rapport à 2000, où il n’était que de 3,02 kg, mais elle reste bien encore loin du seuil minimum de 6,2 kg par an et par habitant recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Si les Algériens ne consomment pas beaucoup de produits de la mer et de l’aquaculture, ce n’est nullement par goût culinaire. On ne trouve pas souvent de poisson sur les tables des ménages algériens, car celui-ci est trop cher pour eux.

El Watan

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Coopération Algérie - Italie dans le secteur de la pêche

Dans la continuité des efforts déployés pour l’intensification des échanges tous azimuts et une plus large coopération entre l’Algérie et l’Italie, le domaine de la pêche et de l’aquaculture continue particulièrement à accrocher, de part et d’autre, les professionnels. Et pour cause, l’Italie qui peut se targuer d’une longue tradition dans les métiers de la pêche et d’un savoir-faire indéniable constitue incontestablement un partenaire incontournable pour l’Algérie où ce secteur, qui jouit d’énormes potentialités, commence à peine à s’ouvrir.

Deux missions pour des opérateurs algériens se déroulent actuellement simultanément, en Italie, dans les régions d’Ancône et de Rimini. Ces missions, comme bien d’autres, s’inscrivent dans le cadre d’un riche programme d’activités tracé par le bureau d’Alger de l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), bureau des échanges de l’ambassade d’Italie.

Pour la première mission, une délégation d’opérateurs algériens participe, du 26 au 28 mai à Ancône, à la 66ème Foire internationale de la pêche.

Une des plus importantes manifestations qui regroupe depuis 1956 les professionnels du secteur allant des armateurs et pêcheurs jusqu’aux exportateurs-importateurs en passant par les aquaculteurs, les industriels, les grossistes et les détaillants.

Autant dire qu’il s’agit là d’une opportunité idéale pour les opérateurs algériens pour établir de nouveaux contacts et renforcer ceux, nombreux, déjà existants avec d’importantes entreprises italiennes, notamment lorsqu’on sait que la Foire internationale d’Ancône est une véritable vitrine des plus récentes technologies appliquées à l’ensemble de la filière de la pêche, notamment pour ce qui est des équipements, installations et traitement, transport, transformation et conservation.

Au programme de la délégation, «des visites sur sites, notamment dans les locaux de sociétés italiennes opérant dans le domaine frigorifique afin de découvrir les principales innovations réalisées et éventuellement la création de projets communs qui donneront certainement un nouvel élan à une coopération solide déjà existante», explique un communiqué de l’ICE.

Le même document ajoute qu’à l’occasion de cette exposition, «une attention particulière sera prêtée au soutien, à la promotion et au développement de la pêche dans la région du Bassin méditerranéen à travers divers meetings qui seront organisés au niveau du centre de conférences de la Foire d’Ancône durant lesquels il est prévu l’intervention des représentants de différentes associations italiennes et d’éminents spécialistes du secteur».

Pour ce qui est de la deuxième mission, elle se déroule à Rimini du 21 au 28 mai et concerne une autre délégation algérienne composée d’enseignants et d’ingénieurs du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture ainsi que du directeur de la Chambre de la pêche et de l’aquaculture de Béjaïa.

Elle comprend des cours de formation des formateurs au niveau du centre de recherche de Cesenatico touchant à des branches spécifiques, comme la pisciculture, la conchyliculture, la pêche artisanale, l’analyse des eaux et des produits de la mer et l’organisation de la profession dans la gestion des coopératives.

Une initiative qui se veut «une concrétisation des engagements pris par la partie italienne avec les autorités algériennes pour la formation et le transfert des connaissances dans le domaine de la pêche», explique le communiqué de l’ICE.

Par Yasmine Ferroukhi - La Tribune
Algerie-Monde

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