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Zighcult
2 juin 2007

Voulez-vous mieux connaître Akli N'tamazirt, jeune comédien humoriste

Akli N'tamazirt, l'un des membres du bureau charge de la commission culturelle pour le 8 ème carrefour de la summan à Béjaia est un comédien humoriste, voici un article qui parle de lui:

Théâtre
''Taddart-iw'', nouveau monologue de Akli N’tmazirt

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L’ambition n’est pas de donner une recette du développement mais de rechercher le nœud gordien de la crise qui engourdit l’esprit des siens et de leur faire rendre compte qu’ils sont, somme toute, "noyés dans un verre d’eau!".

L’humoriste Akli N’Tmazirt tente sa première expérience en solo. Il s’agit d’un monologue où il relate facétieusement l’histoire d’un jeune homme au tempérament méditatif et un peu bébête cherchant vainement une issue dans une espèce de labyrinthe.
Ce jeune à l’allure banale, tout en faisant intervenir le flot de ses pensées intérieures, oppose notamment le rêve de liberté de son peuple à la réalité sociologique qui n’est guère présentée comme réjouissante.
Signalons tout de suite que le comédien ne fait pas allusion aux partisans du conservatisme et de l’immobilisme dont l’atteinte à la qualité de la vie des citoyens n’est désormais un secret pour personne. Ce qui l’«agace» le plus, ce sont ceux-là qui font de leur supposé combat pour la liberté un cheval de Troie.
«Ce n’est pas de la politique, c’est encore plus pernicieux que la comédie, et ce au sens péjoratif du terme!», ironise-t-il.      
Akli relève et met à nu cette antinomie flagrante avec un comique extravagant. Le message est sans équivoque : «Change en toi ce que tu veux changer dans le monde», dit le philosophe.
Ou encore : «Regarde dans le miroir, tu verras bien le bourreau qui te hante». 
L’auteur dont la muhyamania est frappante de bout en bout de son monologue, fait le parallèle entre son village et les autres villages avoisinants qui, eux, connaissent en revanche une situation d'essor et de bien-être général.
L’ambition n’est pas de donner une recette du développement mais de rechercher le nœud gordien de la crise qui engourdit l’esprit des siens et de leur faire rendre compte qu’ils sont, somme toute, "noyés dans un verre d’eau!". 
Dans cette histoire, le tout semble être mouvant, livré au hasard, à l’aléatoire. Le rire et le fou rire obligent alors, maintes fois, le comédien d’improviser sur scène pour éviter de passer à côté de l’essentiel.    
Au fil du monologue, Taddart-iw finit par revêtir son sens propre, c'est-à-dire "mon village", pour traiter des difficultés que rencontrent les jeunes des villages de Kabylie dans leur vie. Le comédien se glisse dans la peau d’un jeune amoureux d’une femme qu’il prénomme Jedjiga.
Cette jeune beauté incarne pour lui à la fois la bien-aimée, la patrie, le rêve de liberté et d’égalité entre les hommes et les femmes. Cette histoire d’amour, traitée avec beaucoup d’autodérision, est un peu la cerise sur le gâteau.
L’humour, lorsqu’il est utilisé à bon escient, et c’est le cas dans ce monologue, a toujours été le contrepoids de la bêtise.   
Enfin, signalons que ce monologue est écrit par Boussaad Abbes. Akli N’Tmazirt qui n’oublie pas de remercier tous les membres de sa troupe Taftilt : Samir Benchallal, Ibalidène Ouali, Larabi Merzouk, Mbarek Abarour et tous ceux qui l’ont aidé, souhaite éditer ce produit. «Je profite de l’occasion pour lancer un appel à tous ceux qui voudraient me donner un coup de main dans ce sens», dit-il.
L’appel est surtout lancé aux maisons d’éditions.

Karim Kherbouche

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